En 1990, 120 000 curieux étaient venus découvrir les poupées du château de Lacroix-Laval (Marcy-
poupees en danger !
l’Etoile). En 2006, ils n’étaient plus que 40 000. A l’été 2007, le Conseil Général du Rhône, propriétaire, décidait de fermer boutique et de donner une nouvelle orientation « Nature/Culture » à ce site. La vocation du lieu n’était pas d’accueillir des poupées, cela s’est fait par opportunité, analyse aujourd’hui un responsable.
Ce musée avait vu le jour en 1990 grâce à la fabuleuse collection réunie par Denise Sambat (aujourd’hui décédée). Son trésor avait attiré des appétits américains et japonais mais la Lyonnaise préférait que ses protégées restent en France et que l’ensemble ne soit pas dispersé. Elle les avait cédées à moindre coût (4 millions de millions de francs -valeur actuelle 900 000 €- au lieu de 5 estimés). Le château acquis en 1979 avait été aménagé spécialement pour les accueillir sur 1 800 m2 (avec 9 millions de francs consacrés à la seule conception muséographique).
).
Vendues à Paris ?
Que sont devenues les poupées ? Si le domaine de Lacroix-Laval appartient désormais à la Métropole, les poupées, restées dans le giron du nouveau Rhône, dorment dans les Archives départementales, à Lyon Part Dieu (34 rue du Général Mouton-Duvernet). Après avoir été traitées, mises en état de conservation, inventoriée et expertisées
Quel est leur avenir ? Plusieurs hypothèses sont à l‘étude. Une trentaine de sujets pourraient être vendus au musée de la poupée de Paris. Certaines pièces pourraient être prêtées ici et là pour des expositions temporaires. L’organisation d’une exposition itinérante est aussi envisagée mais elle s’avère lourde à organiser (logistique, assurance…). Les poupées ne devraient pas sortir de sitôt de leur profond sommeil.
source le Progrès de Lyon Sortir Rhône
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